mercredi 18 mars 2009

LE RETOUR AUX SUPER-MALES PALEOLITHIQUES ?


Après les juges-hommes qui pendant 40 ans ont rendus des jugements sacrifiant SUR L'AUTEL DU POLITIQUEMENT CORRECT deux générations de pères en conflit avec leurs "femmes libérées" voilà un jugement courageux , par une juge-femme pourtant peu suspecte d'empathie pour ce père et ses fils , qui ENFIN infléchit la tendance .

Permettre au syndrome de Médée** de s'épanouir pleinement avec l'aide active de la loi , voilà ce qui semble avoir été l'objectif d'une génération de juges nourrie aux mamelles de la "modernité" . Est-ce qu'une page se tourne ! ?

Il serait grand temps car les dégats sont immenses et il faudra une encyclopédie pour les recenser . Cela n'indique-t-il pas aussi cette prise de conscience que , si aprés 2000 ans de machisme patriarcale la famille était encore souvereine jusqu'à la fin des années 60 , aprés seulement 40 ans de féminisme débridée elle est à l'agonie.

Et qu'il va peut-être falloir se préoccuper de classer aussi les mâles humains parmi les espèces protégées si l'on ne veut pas qu'ils décident en masse de retourner aux usages sociaux en vigueur avant le néolithique cad tire ton coup avec toutes celles qui sollicitent tes gamétes et laisse les ensuite se demerder avec les rejetons .

Or c'est la famille qui a permis à l'homme de sortir de l'âge de l'errance paléolithique et d'inventer les civilisations . Il a fallu trés longtemps pour cela et il reste encore des trâces de ce qui prévalait dans ces "âges farouches" .

N'est-ce pas en effet ce que l'on observe encore communément de nos jours dans les sociétés du continent noir-africain ou , quasiment sous notre nez , dans celles de nos départements d'outre-mer et à Tahiti où la famille monoparentale matriarche est , depuis toujours , la norme et non l'exception .

Nos sociétés occidentales qui avaient inventées la famille , le plus souvent monogame , en même temps que l'agriculture pour permettre , entre autre progrés nous distinguant de la bête , que les mâles dominants ne soient plus les seuls à gagner le combat de la reproduction * , prennent à toute allure le chemin de cette regression qui annule 15 000 ans de développement socio-familial .

* A cet égard il semble bien que les petits d'hommes élevés par Xavier Fortin n'ont pas de soucis à se faire car leur père les a particuliérement bien armé pour le combat vital . Un atout précieux dans un modéle de civilisation en bout de course qui retourne à vitesse grand V vers une nouvelle ére des "âges farouches" .

**Médée est cette déesse du Panthéon grecque qui , dévorée de jalousie , n'hésita pas à découper ses enfants en morceaux à seul fin de faire souffrir son dieu de mari .
Il n'y a pas que des avantages à être un "dieu" pour sa gonzesse ...!

( C'était le commentaire du bloggeur )






ARTICLE DU FIGARO

Soustraction d'enfants : deux mois ferme contre le père

Cyrille Louis
17/03/2009 | Mise à jour : 21:57
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«Dans cette histoire, c'est moi qui ai perdu douze ans de ma vie et si je l'ai fait, c'est parce que je devais assumer la légitime défense de mes enfants», a assuré Xavier Fortin
«Dans cette histoire, c'est moi qui ai perdu douze ans de ma vie et si je l'ai fait, c'est parce que je devais assumer la légitime défense de mes enfants», a assuré Xavier Fortin Crédits photo : AP

Xavier Fortin, qui a vécu dans la clandestinité avec ses deux fils pendant onze ans, s'est présenté à la barre comme l'authentique victime d'un imbroglio judiciaire.

De notre envoyé spécial à Draguignan (Var)

L'oeil sombre et la mine brouillée, Xavier Fortin peine manifestement à comprendre ce qui lui vaut de comparaître devant le tribunal correctionnel. Mieux, ce quinquagénaire au verbe hésitant se présente à la barre comme l'authentique victime d'un imbroglio judiciaire face auquel il n'a eu d'autre choix que de soustraire, un jour de janvier 1998, ses deux fils à leur mère. Poussé dans ses retranchements, il lâche même sans ciller : « Dans cette histoire, c'est moi qui ai perdu douze ans de ma vie et si je l'ai fait, c'est parce que je devais assumer la légitime défense de mes enfants. »

Face à lui, dans la salle d'audience surchauffée et envahie par son comité de soutien, la présidente Emmanuelle Bessone ne semble guère convaincue. Patiemment, elle s'efforce de reconstituer l'histoire du douloureux conflit opposant cet éleveur bio à la femme qui, après avoir vécu à ses côtés pendant une dizaine d'années, a soudain décidé de le quitter en 1996.

La présidente : « Par conviction, vous viviez dans un endroit où il n'y avait ni eau ni électricité. Pouvez-vous comprendre qu'au bout d'un certain temps, Mme Catherine Martin ait pu juger ce cadre peu propice à l'éducation d'enfants en bas âge ? »

Fortin, impavide : « Bien sûr, mais du jour au lendemain, elle s'est mise à avoir des prétentions totalement incompatibles avec mes moyens et mes choix de vie. »

Okwari (à gauche)et Shahi Yena Fortin ont assisté au procès de leur père.
Okwari (à gauche)et Shahi Yena Fortin ont assisté au procès de leur père. Crédits photo : AP

En filigrane de la procédure, apparaît la litanie des petites mesquineries et des vrais coups bas dont les vraies victimes ont, à l'évidence, été Okwari et Shahi Yena Fortin, alors âgés de 5 et 7 ans. Des mois durant, chacun des deux parents a tenté de détourner à son avantage les décisions du juge aux affaires familiales. À l'initiative de leur mère, les deux bambins ont été entendus par les gendarmes du Var auxquels ils ont raconté que leur père les faisait boire, fumer et voler dans les magasins. À entendre Xavier Fortin, au contraire, ceux-ci ne supportaient pas de vivre avec leur mère si bien qu'il s'est cru autorisé à les entraîner dans la clandestinité.

«Double peine» pour la mère

Doté d'une personnalité «peu souple» selon l'expert qui l'a récemment examiné, Xavier Fortin affirme aussi, en contradiction avec le dossier, avoir constamment tenté d'établir une médiation avec son ex-épouse, Catherine Martin. En outre, il soutient avoir agi avec pour seul objectif de «préserver le libre arbitre» de ses deux fils - qui semblent pourtant, aujourd'hui encore,vivre sous son étroite emprise psychique. Cherchant sans répit à fendre la carapace des deux enfants, la présidente leur a d'ailleurs lancé, mardi : «Votre mère ne vous a-t-elle jamais manqué ?»

À la barre, Shahi Yena a tout juste pris le temps de réfléchir, avant de répondre : «Si… Mais j'ai l'impression qu'on ne s'en tire pas trop mal.» Puis, plus elliptique : «Tout le monde peut faire des erreurs.»

Avant de requérir deux ans d'emprisonnement dont dix-huit mois avec sursis, le représentant du ministère public a souligné que «la mère de ces enfants vit une double peine dans la mesure où elle ne pourra renouer avec eux que si Fortin retrouve la liberté». Xavier Fortin, qui a déjà purgé sa peine en détention provisoire, a quitté la prison de Draguignan, mardi soir.



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